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Revision as of 11:46, 13 September 2011







Story of Radioactivity






Les XIXème et XXème siècles ont été riches en découvertes scientifiques dans les domaines de la physique, du vivant et de l’informatique.

La compréhension de la structure de la matière et en particulier de l’atome a permis découvrir et d’expliquer le phénomène de radioactivité (observé par H. Becquerel et P&M Curie). Cette propriété naturelle et/ou artificielle de certains éléments a été utilisée dans plusieurs domaines comme la médecine et la production d’énergie électrique. La 2ème moitié du XXème siècle sera celui de son industrialisation. Voir figure 1.

Toute phase d’industrialisation a un impact social, économique, généralement favorable, mais aussi un impact environnemental malheureusement souvent négatif.

Le nucléaire a permis d’énormes progrès mais les conséquences sont nombreuses : utilisation comme arme, accidents nucléaires (Tchernobyl (1986), Fukushima (2011)…) et les déchets et les risques de pollution associés.

Nous devons nous poser les mêmes questions concernant la biologie de synthèse mais nous pouvons peut-être aller plus loin : en tirant des leçons du passé, limitons notre impact en respectant des règles de « bonne utilisation » mais aussi proposons des solutions innovantes pour répondre aux problèmes générés au cours du siècle précédent.

Après l’époque des grandes découvertes (fin XIXème) en physique nucléaire, après la phase d’industrialisation (XXème), le XXIème siècle sera, nous l’espérons, le siècle des solutions grâce à la biologie de synthèse, l’iGEM et pourquoi pas notre projet CobaltBuster.











Story of living sciences






Dans les sciences du vivant, les progrès furent moins rapides. Les premières découvertes significatives datent du XVIème siècle (voir figure 2).

Puis la microbiologie prend son essor dans la 2ème moitié du XIXème avec les travaux de L. Pasteur et d’autres scientifiques.

Au XXème siècle, les découvertes concernant l’ADN (structure, régulation de l’expression des gènes, séquençage) permettront la naissance d’une nouvelle discipline : la biologie moléculaire.

Puis les travaux sur les enzymes de restriction et sur la Polymerase Chain reaction (PCR) permettent aujourd’hui de « construire » de nouvelles molécules d’ADN.

Ce sont les progrès en informatique, la puissance accrue des ordinateurs, les logiciels de modélisation, d’alignement de séquences…qui viennent ouvrir la voie à la biologie de synthèse.









What are Nuclear Power Plants?


Toute phase d’industrialisation a un impact social, économique, généralement favorable, mais aussi un impact environnemental malheureusement souvent négatif.

Le nucléaire a permis d’énormes progrès mais les conséquences sont nombreuses : utilisation comme arme, accidents nucléaires (Tchernobyl (1986), Fukushima (2011)…) et les déchets et les risques de pollution associés.

Nous devons nous poser les mêmes questions concernant la biologie de synthèse mais nous pouvons peut-être aller plus loin : en tirant des leçons du passé, limitons notre impact en respectant des règles de « bonne utilisation » mais aussi proposons des solutions innovantes pour répondre aux problèmes générés au cours du siècle précédent.

Après l’époque des grandes découvertes (fin XIXème) en physique nucléaire, après la phase d’industrialisation (XXème), le XXIème siècle sera, nous l’espérons, le siècle des solutions grâce à la biologie de synthèse, l’iGEM et pourquoi pas notre projet CobaltBuster.








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