Team:Lyon-INSA-ENS/Safety/PublicEnvironmentalSFr

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Sécurité publique et environnementale




Nous avons considéré la sécurité du publique et de l'environnement à la fois du point de vue du risque et de la probabilité. Afin de réaliser au combien les procédure des centrales nucléaires et le traitement des déchets de celles-ci sont strictement réglementés nous avons organisé deux visites. En premier, nous avons visité la centrale nucléaire du Tricastin afin d'avoir une idée de la façon dont sont confinés les composants radioactifs et comment les travailleurs sont protégés. Ensuite, nous avons choisis de visiter le site de Centraco qui est engagé dans le traitement des déchets faiblement et moyennement radioactifs.





Le risque


Dans les conditions de travail habituelles, notre souche va accumuler du cobalt radioactif. Le cobalt est toxique par inhalation et par contact. Il a été prouvé que le cobalt peut provoquer des cancers, des problèmes respiratoires, des dommages de la peau chez l'Homme et de nombreux autres effets chez d'autres espèces comme les plantes [1] . Il est important de remarquer que le cobalt présent dans notre bactérie peut être plus concentré que dans les résines utilisées pour le moment. La radioactivité du composant augmente ainsi le danger, avec des effets qui ne peuvent être négligés : nausée, oedeme cérébral, stérilité, dommages foetals... Seuls les effets à faible dose peuvent être traités. Une précédente étude [2] a montré que la capacité d'accumulation du cobalt dans une bactérie n'est pas infinie et que la mort de la bactérie conduit à la libération du cobalt dans le milieu avec des risques potentiels pour la santé. Ces risques sont les mêmes que ceux décrits précédemment. Pour ces raisons, il est très important de s'assurer que le bio-filtre "Cobalt Buster" ne va pas relâcher des bactéries dans l'environnement après le traitement des eaux polluées.


En cas d'un rejet imprévu de bactéries dans l'environnement avant que celles-ci aient fixé le cobalt, on considère que le risque est faible. En effet, en plus des difficultés de survie de la bactérie, aucune des parts que l'on constuira ne présentera un danger direct pour le public. Ces parts ne modifieront pas le niveau du danger biologique de la souche E. coli et la bactérie ne produira pas par elle-même des éléments toxiques pour l'Homme. Cependant, les résistances aux antibiotiques portées par les différentes parts, parts qui sont ajoutées à la souche E.coli, pourraient éventuellement procurer un avantage sélectif à ces souches dans un environnement où la pression sélective due aux antibiotiques est forte. Les résistances aux antibiotiques peuvent être transférées à d'autres souches de bactéries, ces souches peuvent éventuellement être pathogènes pour l'Homme ce qui favoriserait leur sélection naturelle dans de tels environnements.


Si un important accident nucléaire se produit (niveau 7 sur l'échelle des désastres nucléaires de l'INES), la présence de notre bio-filtre "Cobalt Buster" ne va pas accroître les conséquences défavorables sur la santé ou l'environnement. En effet, dans ce cas le niveau de radioactivité du bio-filtre peut être négligé en comparaison aux rejets générés par l'incident. De plus, la bactérie sera probablement morte.





La probabilité


Dans les conditions de travail, nos souches vont former des biofilms et vont être liées à un filtre. Comme le biofiltre doit fonctionner dans des centrales nucléaires afin de capturer le cobalt radioactif, toutes les étapes de l'utilisation industrielle de la souche "Cobalt Buster" se fera en milieu confiné respectant des procédures strictes. En effet, après la capture du cobalt radioactif dans les conduits des eaux usées des centrales nucléaires, notre filtre "Cobalt Buster" sera considéré comme un déchet nucléaire et sera encadré par une procédure très stricte et hautement régulée.


Les protocoles stricts en matière de déchets radioactifs et ceux en matière de stockage garantissent que la probabilité de rejet non intentionnel est proche de zéro. Les centrales nucléaires sont extrêmement confinées et sont des zones très régulées. Cela implique que la probabilité d’événements inattendus est extrêmement faible. De plus, les conduits d'eau traitées par les biofiltres sont isolés les uns des autres et particulièrement isolés du reste de l'environnement ce qui réduit de beaucoup les risques de rejet.


Toutes les procédures en place dans les centrales nucléaires sont faites pour respecter le principe de précaution et réduire l'exposition humaine et environnementale au minimum. La présence de notre bio-filtre ne va pas augmenter la probabilité qu'un accident nucléaire surgisse dans une centrale.







References :


[1] Cobalt et ses dérivés, INERIS, 2006 april, available here


[2] Bioremediation of trace cobalt from simulated spent decontamination solutions of nuclear power reactors using E. coli expressing NiCoT genes. Raghu G, Balaji V, Venkateswaran G, Rodrigue A, Maruthi Mohan P. Appl Microbiol Biotechnol. 2008 Dec.









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