Team:Lyon-INSA-ENS/Safety/PublicEnvironmentalSFr

From 2011.igem.org

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Once in working conditions, our strain will form a biofilm and be bound to a confined filter. As the biofilter is intended to work in nuclear power plants to capture radioactive cobalt, every steps of the industrial use of the “Cobalt Buster” strain will be done in confined conditions with a very strict procedure. Indeed, after the capture of radioactive cobalt in nuclear waste-water, our “Cobalt Buster” filter will be considered as nuclear waste and it will be supported following a very strict and highly regulated procedure.  
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Dans les conditions de travail, nos souches vont former des biofilms et vont être liées à un filtre. Comme le biofiltre doit fonctionner  dans des centrales nucléaires afin de capturer le cobalt radioactif, toutes les étapes de l'utilisation industrielle de la souche "Cobalt Buster" se fera en milieu confiné respectant des procédures strictes.
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En effet, après la capture du cobalt radioactif dans les conduit des eaux usées des centrales nucléaires, notre filtre "Cobalt Buster" sera considéré comme un déchets nucléaires et sera encadré par une procédure très stricte et hautement régulée.
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Revision as of 14:36, 13 July 2011








Nous avons considéré la sécurité du publique et de l'environnement à la fois du point de vue du risque et de la probabilité. Afin de réaliser au combien les procédure des centrales nucléaires et le traitement des déchets de celles-ci sont strictement réglementés nous avons organisé deux visites. En premier, nous avons visité la centrale nucléaire du Tricastin afin d'avoir une idée de la façon dont sont confinés les composants radioactifs et comment les travailleurs sont protégés. Ensuite, nous avons choisis de visiter le site de Centraco qui est engagé dans le traitement des déchets faiblement et moyennement radioactifs.





Le risque


Dans les conditions de travail habituelles, notre souche va accumuler du cobalt radioactif. Le cobalt est toxique par inhalation et par contact. Il a été prouvé que le cobalt peut provoquer des cancers, des problèmes respiratoires, des dommages de la peau chez l'Homme et de nombreux autres effets chez d'autres espèces comme les plantes [1] . Il est important de remarquer que le cobalt présent dans notre bactérie peut être plus concentrer que dans les résines utilisées pour le moment. La radioactivité du composant augmente ainsi le danger, avec des effets qui ne peuvent être négligés : nausée, oedeme cérébral, stérilité, dommages foetals... Seuls les effets à faible dose peuvent être traités. Une précédente étude [2] a montré que la capacité d'accumulation du cobalt dans une bactérie n'est pas infini et que la mort de la bactérie conduit à la libération du cobalt dans le milieu avec des risques potentiels pour la santé. Ces risques sont les mêmes que ceux décrits précédemment. Pour ces raisons, il est très important de s'assurer que le bio-filtre "Cobalt Buster" ne va pas relâcher des bactérie dans l'environnement après le traitement des eaux polluées.


En cas d'un rejet imprévu de bactéries dans l'environnement avant que celles-ci aient fixé le cobalt, on considère que le risque est faible. En effet, en plus des difficultés de survis de la bactérie, aucune des parts que l'on constuira ne présentera un danger direct pour le publique. Ces dites parts ne modifieront pas le niveau du danger biologique de la souche E. coli et la bactérie ne produira pas par elle-même des éléments toxiques pour l'Homme. Cependant, les résistances aux antibiotiques portées par les différentes parts, parts qui sont ajoutées à la souche E.coli, pourraient éventuellement procurer un avantage sélectif à ces souches dans un environnement où la pression sélective dues aux antibiotiques est forte. Les résistances aux antibiotiques peuvent être transférées à d'autres souches de bactéries, ces souches peuvent éventuellement être pathogène pour l'Homme ce qui favoriserait leur sélection naturelle dans de telles environnement.


Si un important accident nucléaire se produit (niveau 7 sur l'échelle des désastres nucléaires de l'INES), la présence de notre bio-filtre "Cobalt Buster" ne va pas accroître les conséquences défavorables sur la santé ou l'environnement. En effet, dans ce cas le niveau de radioactivité du bio-filtre peut être négligé en comparaison aux rejets générés par l'incident. De plus, la bactérie sera probablement morte.





La probabilité


Dans les conditions de travail, nos souches vont former des biofilms et vont être liées à un filtre. Comme le biofiltre doit fonctionner dans des centrales nucléaires afin de capturer le cobalt radioactif, toutes les étapes de l'utilisation industrielle de la souche "Cobalt Buster" se fera en milieu confiné respectant des procédures strictes. En effet, après la capture du cobalt radioactif dans les conduit des eaux usées des centrales nucléaires, notre filtre "Cobalt Buster" sera considéré comme un déchets nucléaires et sera encadré par une procédure très stricte et hautement régulée.


Strict radioactive discharge protocols and storage conditions ensure that the probability of unintentional release is close to zero. Nuclear power plants are extremely confined and regulated areas. This implies that the probability of an unexpected event is extremely low. Moreover, water systems treated by the filter are isolated from each other and especially isolated from the environment which greatly reduces the risk of release.


All procedures in place in nuclear power plants are made to respect the precautionary principle and reduce the exposure of humans and environment to the minimum. The presence of our “Cobalt Buster” bio-filter will not increase the probability that a nuclear incident occurs in the power plant.







References :


[1] Cobalt et ses dérivés, INERIS, 2006 april, available here


[2] Bioremediation of trace cobalt from simulated spent decontamination solutions of nuclear power reactors using E. coli expressing NiCoT genes. Raghu G, Balaji V, Venkateswaran G, Rodrigue A, Maruthi Mohan P. Appl Microbiol Biotechnol. 2008 Dec.