Team:Lyon-INSA-ENS/Safety/SuggestionsFr

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Le débat <B>“Technologies nucléaires et Bactéries Génétiquement modifiées, l'Homme peut-il garder le contrôle?” </B> que nous avons organisé a soulevé plusieurs questions à propos de la sûreté biologique;des suggestions ont également été faites pour y répondre.
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Le débat <B>“Technologies nucléaires et Bactéries Génétiquement modifiées, l'Homme peut-il garder le contrôle?” </B> que nous avons organisé a soulevé plusieurs questions à propos de la sûreté biologique ; des suggestions ont également été faites pour y répondre.
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D'abord, la standardisation des parts permet aux chercheurs d'utiliser et de partager plus simplement leurs connaissances. Cependant, des personnes mal intentionnées peuvent aussi accéder aux informations étant donné que les projets iGEM sont entièrement disponibles sur le web, et ce sans restriction d'accès. Les points suivants ont été évoqués : avec Aurélie à côté je ne peux plus me concentrer et travailler efficacement. Non c'est pas possible, je vais craquer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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D'abord, la standardisation des parts permet aux chercheurs d'utiliser et de partager plus simplement leurs connaissances. Cependant, des personnes mal intentionnées peuvent aussi accéder aux informations étant donné que les projets iGEM sont entièrement disponibles sur le web, et ce sans restriction d'accès. Aussi, une personne ayant des connaissances de base en microbiologie peut essayer de construire sa propre arme biologique (un peu comme des "recettes" délivrées sur Internet pour fabriquer des bombes artisanales). De plus, même sans être mal intentionnée, une personne peut commettre des erreurs dans les manipulations et blesser accidentellement d'autres personnes ou encore dégrader l'environnement. Pour autant, une restriction de l'accès aux informations aux membres de l'iGEM exclusivement pourrait-elle arranger les choses ? Tout d'abord, cela impliquerait d'abandonner le modèle "open source"  dans lequel chacun apporte son expérience et contribue alors à l'amélioration du savoir collectif y compris dans le domaine de la sûreté biologique des parts (autrement dit ce qui doit ou ne doit pas être fait avec la part, les précautions à prendre, les comportements inattendus observés avec cette part...). Restreindre les droits d'accès à ces informations n'empêcherait d'ailleurs pas certaines personnes d'y accéder illégalement, comme le montrent les nombreuses brèches de sécurité régulièrement reportées sur le web. Tout cela prouve que la biologie de synthèse doit s'entourer de précautions pour faire face aux éventuels questionnements sur la sûreté et que les discussions autour de la question de l'"open source" ne doivent pas être négligées.
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First, the standardisation of parts makes it simpler to use and share  for researchers, but also for malign or careless uses. All the informations related to the iGEM projects are freely available on the net without any access control. It has been evoked that, with these informations, anyone with basic microbiology knowledge could try to build his own bio-weapon (like people nowadays can find the recipe to create their own bomb on the net) or, on a safety point of view, could misuse a part and accidentally harm people or environment. Yet, would it be a better solution to restrict access to iGEM members ? It would mean to give up on the valuable “open source” model, where everyone’s experience contributes to enhancing our knowledge, including the knowledge about the safety of the parts (what should and should not be done with a part, what precautions you must take, what unexpected behaviour has been observed...). Concealing the information would not prevent people from accessing it illegally, as shown by the numerous web security breaches that are regularly reported. This means that synthetic biology should be careful about safety issues and discussions or reflections concerning the “open source” should not be overlooked.
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General safety issues about GMOs have also been mentionned, and the reasons why the general public considers them unsafe. The quick development of plant GMOs was, in the eyes  of the general public, a search for immediate profit with few concerns about safety and ethics and moreover very few efforts of communication have been made, which has created a fear about them. We noticed that generally, GM bacteria are widely used in medicine and food industry, but are less known by the public who is less scared about them. Synthetic biology should avoid such a mistake, by communicating to the public before releasing new devices, and ensuring that they will be accepted by a distrust public.
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Les questions de sûreté biologique autour des OGM ont également été mentionnées ainsi que les raisons qui poussent le public à s'en méfier. Le développement rapide des cultures OGM a été vu par le public comme un moyen pour réaliser des profits immédiat et donc sans se préoccuper des questions réelles de sûreté et d'éthique. De plus, la méfiance du public a été accrue par le manque de communication sur un sujet aussi important. Nous pouvons par ailleurs remarquer que des bactéries génétiquement modifiées sont largement utilisées en médecine et dans l'agroalimentaire, mais sont moins connues par le public qui est moins réticent à leur sujet. La biologie synthétique doit donc éviter de réaliser la même erreur et veiller à faire un effort de communication vers le public pour que ce-dernier puisse dépasser sa méfiance et accepter le produit ou la technologie avant sa mise sur le marché.  
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Latest revision as of 18:37, 21 September 2011






Vers des manipulations génétiques plus sûres





Le débat “Technologies nucléaires et Bactéries Génétiquement modifiées, l'Homme peut-il garder le contrôle?” que nous avons organisé a soulevé plusieurs questions à propos de la sûreté biologique ; des suggestions ont également été faites pour y répondre.




D'abord, la standardisation des parts permet aux chercheurs d'utiliser et de partager plus simplement leurs connaissances. Cependant, des personnes mal intentionnées peuvent aussi accéder aux informations étant donné que les projets iGEM sont entièrement disponibles sur le web, et ce sans restriction d'accès. Aussi, une personne ayant des connaissances de base en microbiologie peut essayer de construire sa propre arme biologique (un peu comme des "recettes" délivrées sur Internet pour fabriquer des bombes artisanales). De plus, même sans être mal intentionnée, une personne peut commettre des erreurs dans les manipulations et blesser accidentellement d'autres personnes ou encore dégrader l'environnement. Pour autant, une restriction de l'accès aux informations aux membres de l'iGEM exclusivement pourrait-elle arranger les choses ? Tout d'abord, cela impliquerait d'abandonner le modèle "open source" dans lequel chacun apporte son expérience et contribue alors à l'amélioration du savoir collectif y compris dans le domaine de la sûreté biologique des parts (autrement dit ce qui doit ou ne doit pas être fait avec la part, les précautions à prendre, les comportements inattendus observés avec cette part...). Restreindre les droits d'accès à ces informations n'empêcherait d'ailleurs pas certaines personnes d'y accéder illégalement, comme le montrent les nombreuses brèches de sécurité régulièrement reportées sur le web. Tout cela prouve que la biologie de synthèse doit s'entourer de précautions pour faire face aux éventuels questionnements sur la sûreté et que les discussions autour de la question de l'"open source" ne doivent pas être négligées.


Les questions de sûreté biologique autour des OGM ont également été mentionnées ainsi que les raisons qui poussent le public à s'en méfier. Le développement rapide des cultures OGM a été vu par le public comme un moyen pour réaliser des profits immédiat et donc sans se préoccuper des questions réelles de sûreté et d'éthique. De plus, la méfiance du public a été accrue par le manque de communication sur un sujet aussi important. Nous pouvons par ailleurs remarquer que des bactéries génétiquement modifiées sont largement utilisées en médecine et dans l'agroalimentaire, mais sont moins connues par le public qui est moins réticent à leur sujet. La biologie synthétique doit donc éviter de réaliser la même erreur et veiller à faire un effort de communication vers le public pour que ce-dernier puisse dépasser sa méfiance et accepter le produit ou la technologie avant sa mise sur le marché.








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